Parce que le handicap d'un enfant peut avoir un retentissement sur la vie de ses proches, en particulier de ses frères et sœurs, des cliniciens animent des groupes de parole "fratries et handicap". Régine Scelles, Evelyne Bouteyre, Clémence Dayan et Ingrid Picon proposent dans un article paru dans la Revue Francophone de la déficience intellectuelle[1] un état des lieux de ces pratiques en France à partir d'une enquête réalisée auprès des enfants, parents et professionnels.
Les auteures mettent ainsi en exergue toute l'aide que cette pratique clinique peut apporter aux différents membres de la famille mais elles donnent aussi des pistes de réflexion en matière d'organisation des groupes, de temporalité, d'implication des parents, de formation des animateurs, d'évaluation, etc.
[1] Régine Scelles, Evelyne Bouteyre, Clémence Dayan et Ingrid Picon, ""Groupes fratries" d'enfants ayant un frère ou une sœur handicapé: leurs indications et leurs effets", in la Revue Francophone de la déficience intellectuelle, volume 18, 2007, pp 31 à 43, consultable sur internet (http://www.rfdi.org/index.php?q=node/647).
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