Accessibilité bus interurbains
La loi Macron promulguée en août 2015 a permis d’ouvrir la concurrence du réseau de bus interurbains, elle autorise ainsi la création de « lignes interurbaines » sur des distances supérieures à 100 km. Les véhicules de ces nouvelles lignes devront être ainsi accessibles afin que les personnes en situation de handicap puissent en bénéficier.
En effet, le décret publié le 24 septembre, précise que « les véhicules routiers acquis à l’occasion de la création ou de l’extension » de ces lignes ou « lors du renouvellement du parc [1]» doivent être accessibles aux personnes handicapées.
« Cela ne veut pas dire que tous les autocars effectuant aujourd’hui ces liaisons respectent les normes en vigueur. La plupart de ces cars étaient déjà en service, sur des lignes internationales ou pour d’autres usages, gérées par les sociétés ayant profité de la loi Macron pour étendre leur offre».
« C’est le cas chez Isilines, le service de car longue distance lancé cet été par Transdev, une société spécialisée dans les transports en commun. « Nous avons redéployé certains de nos autocars sur les 17 lignes Isilines », précise Isabelle Pons, chargée de la communication. «Ils ne sont pas neufs et ne respectent pas forcément les normes accessibilité. Par contre, nous avons passé commande de dix véhicules pour assurer le développement programmé de notre offre : ceux-ci seront entièrement accessibles».
Santé
A l’occasion d’Octobre rose, Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires Sociales, de la Santé et des Droits des Femmes, ouvre une grande concertation citoyenne et scientifique sur le dépistage du cancer du sein, en lien avec l’Institut national du cancer (Inca), et annonce la prise en charge à 100% des examens de dépistage pour les femmes particulièrement exposées.
« En France, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. C’est aussi la première cause de mortalité par cancer, avec près de 12 000 décès par an. Pourtant, s’il est détecté tôt, ce cancer est guéri dans 9 cas sur 10. Son dépistage est donc enjeu majeur de santé publique[2] ».
« Dix ans après sa généralisation, le dépistage organisé du cancer du sein rencontre aujourd’hui certaines limites : stagnation du taux de participation, difficultés d’accès des femmes éloignées du système de santé, questions sur la balance bénéfices/risques10».
C’est pourquoi Marisol TOURAINE a chargé l’Inca d’organiser, en lien avec les services du ministère, une large concertation citoyenne et scientifique, ouverte à tous, sur la manière de rendre plus efficace la politique de dépistage.
- [1]http://www.faire-face.fr/2015/10/01/accessibilite-autocar-longue-distance/
- [2]http://www.social-sante.gouv.fr/actualite-presse,42/communiques,2322/octobre-rose-2015-depistage-du,18079.html