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Situation financière préoccupante des associations d’aide aux femmes victimes de violences


Depuis 2019, la lutte contre les violences conjugales a été érigée en priorité gouvernementale.

Dans le même temps, la libération de la parole favorisée par le mouvement # Me Too a généré un accroissement des demandes d’aide et d’accompagnement des victimes en direction des structures associatives pour être accompagnées dans leur épreuve.

Par le serrage de vis budgétaire qui s’opère subitement, on assiste pourtant à un phénomène paradoxal et préoccupant.

Alors que le nombre de violences conjugales et de féminicides reste toujours en 2025 dramatiquement élevé, les associations sont contraintes de fermer des antennes, supprimer des postes et des hébergements et de renoncer à certains projets, faute de financement public.

Le budget 2025 n’a pas épargné le monde associatif qui se retrouve obligé de réduire sa masse salariale malgré sa haute utilité publique dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

Le dernier rapport du 27 aout 2025 publié par la Fondation des femmes dresse un constat alarmant sur la situation financière des associations d’aide aux femmes victimes de violences.

Sur les 148 structures interrogées, 71% estiment que leur situation financière s’est dégradée par rapport à l’année précédente.

Cette étude révèle en effet que les dernières décisions budgétaires reposant sur des réductions ou des non renouvellement des subventions compromet la pérennité d’un grand nombre d’associations.

Elles représentent pourtant un maillon essentiel dans la prise en charge et la protection des victimes : gestion des lignes d’écoute, des lieux d’information, de soutien psychologique, de l’accompagnement juridique ou social, de l’orientation et des centres d’hébergement.

Ces difficultés structurelles fragilisent inévitablement la qualité et la pérennité de leurs missions d’accompagnement et de protection.

Cette étude révèle une fois de plus que les intentions politiques affichées ne sont que de vaines paroles sans une mobilisation financière pérenne.

Selon la fondation entre 2,6 et 5,4 milliards d’euros sont nécessaires par an pour garantir la protection et le soutien des victimes.

Si l’on peut entendre que le déficit public durable compromet la souveraineté de l’Etat, ce dernier doit se concentrer sur son train de vie dispendieux et pas frapper sur les associations qui remplissent des missions des service public à sa place !

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