La société AXA promeut son engagement dans la lutte contre les violences conjugales.
Chaque année, le nombre de violences conjugales poursuit son inexorable croissance en France.
Les coups, les agressions sexuelles, l’humiliation verbale ou psychologique sont en grande majorité commis dans l’enceinte du domicile conjugal.
Le nombre de féminicides reste à des niveaux effroyables.
En 2024, elles étaient 94 femmes à mourir sous les coups de leur conjoint ou ex compagnon et 38 décès tragiques ont déjà été recensés cette année.
Cette issue funeste est souvent l’aboutissement d’une destruction progressive de la victime qu’il n’a pas été possible d’enrayer par une mise à distance du domicile conjugal et de son tyran domestique.
La vulnérabilité psychologique, économique et financière, la crainte d’éventuelles représailles, l’inefficacité des dispositifs publics empêchent un relogement salvateur.
Depuis plusieurs années, les mesures de prévention mises en place ( bracelet anti rapprochement, renforcement des ordonnances de protection, aide universelle d’urgence) n’ont pas encore permis d’améliorer la situation.
Le fait que le marché de l’assurance s’empare de la question démontre, si besoin était, que la violence intra familiale est devenue un fait de société préoccupant.
A grands renforts de publicité, la société AXA fait connaitre en effet son engagement à couvrir ce risque.
Depuis le 1er avril 2025, tous les contrats prévoient un relogement temporaire de la victime et ses enfants durant 7 jours.
Les victimes pourront également se rapprocher de leur assureur pour obtenir un accompagnement juridique et psychologique et financier.
Cette innovation contractuelle pourrait bien sûr enrichir l’éventail des réponses préventives et protectrices des victimes.
Pour autant les difficultés à obtenir de cet assureur des réponses rapides et adaptées dans le champ de l’indemnisation des victimes impose d’être prudent avant de se réjouir de l’initiative.
Pour que la couverture de ce risque apporte des solutions rapides, il est indispensable qu’AXA améliore ses process de gestion interne pour que les futures victimes aient accès à des interlocuteurs décisionnaires rapidement.
A défaut, l’innovation se réduira à de la communication.