Victime cérébrolesée après avoir subi des coups de marteau à la tête et un étranglement

Pour notre cliente, qui conserve notamment une surdité, des troubles importants de l’équilibre et de la cognition et une fragilité psychologique, subir une seconde fois un procès criminel a été particulièrement éprouvant.

Rentrée de septembre chargée à Nanterre où nous assistons à nouveau depuis ce lundi 2/09/24 une victime cérébrolesée après avoir subi en décembre 2018 des coups de marteau à la tête et un étranglement.

Le mari avait fait appel des 18 ans de réclusion que la cour d’assises de Versailles lui avait infligé en 2022 pour tentative d’homicide.

Plaidoirie le jeudi 5/09 et verdict attendu.

En parallèle un autre combat avec le fonds de garantie est en voie d’achèvement pour l’indemnisation finale.

Second verdict de culpabilité rendu le vendredi 6/09/2024 par la Cour d'assises des Hauts de Seine.

La justice criminelle reste encore majoritairement une justice citoyenne, pas une justice d’opinion et de plateaux télé.

Pendant plusieurs jours de débats, elle associe 3 juges professionnels et 9 jurés populaires (contre 6 en première instance) qui élaborent une vérité judiciaire après avoir entendu et questionné les protagonistes du dossier (policiers experts, psy, ADN, témoins utiles à la compréhension des faits et des personnes, victime, accusé et leurs conseils).

Notre cliente souffrait de devoir encore subir les proclamations d’innocence de son ex mari malgré une intention d'homicide caractérisée.

L’accusé niait la manipulation du marteau et les strangulations malgré la présence accablante d’ADN. Il se déclarait victime du complot de sa femme dans une regrettable inversion des rôles.

À l’issue de la plaidoirie de Me Ceccaldi, du réquisitoire du procureur (qui réclamait confirmation des 18 ans) et de la demande d’acquittement de la defense, la Cour d’assises a pour la seconde fois retenu la culpabilité mais en majorant sa peine à 20 ans de réclusion.

Cette sévérité accrue ne va pas réduire les séquelles neurologiques de notre client.

C’est néanmoins l’aboutissement favorable d’un long marathon judiciaire qui va lui permettre de se projeter plus sereinement dans sa lente réadaptation et l’éducation de ses trois enfants.

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