La nouvelle et 3ème édition du Guide de l’aidant familial a été présentée à l’occasion de la Journée nationale des aidants, le 6 octobre 2011.
Quels sont les droits et aides à la disposition des aidants ?
L’aidant familial qui exerce encore une activité professionnelle salariée peut prendre un congé sans solde pour venir en aide à un proche en fin de vie ou en perte d’autonomie. Il existe plusieurs sortes de congés, en fonction de la situation :
- le congé de proche aidant : il permet au salarié du secteur privé (bénéficiant d’une ancienneté d’au moins 2 ans) d’accompagner une personne en perte d’autonomie importante, pendant une période de 3 mois (renouvelable jusqu’à un an sur l’ensemble de la carrière). Il peut être transformé en période d’activité à temps partiel. L’aidant familial retrouve son travail ou un poste équivalent à son retour dans l’entreprise.
- La disponibilité et le temps partiel : les fonctionnaires ont le droit d’interrompre leur travail (disponibilité) ou d’exercer en temps partiel pour s’occuper d’un proche, conjoint ou parent, souffrant d’une maladie ou d’un handicap. Durée : 3 ans (possibilité de renouvellement).
- Le congé de solidarité familiale : il permet au salarié du privé et aux fonctionnaires d’accompagner un proche en fin de vie. Durée : 3 mois (renouvelable une fois). Peut être transformé en temps partiel. L’aidant familial peut alors bénéficier d’une allocation d’accompagnement d’une personne en fin de vie pour une durée de 21 jours.
Lorsque l’aidant familial (sauf le conjoint) assiste une personne âgée dépendante bénéficiaire de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), il peut être rémunéré pour son intervention au domicile de l’aîné dans le cadre du plan d’aide défini par l’équipe médico-sociale du département. ( source : capretraite.fr
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