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Plusieurs études inquiétantes montrent que les français sont en tête des consommations de cannabis au niveau européen.
L'usage du cannabis est-il interdit au volant ?
Au-delà de ses dangers notoires pour la santé, son usage est interdit et s’avère extrêmement dangereux quand le consommateur prend le volant.
La drogue au volant est-elle l'une des principales causes d'accident de la route ?
En France, la drogue fait donc partie, avec l’alcool, d’une des principales causes d’accident de la route.
Trop d’automobilistes, majoritairement jeunes, font usage de stupéfiants sans en mesurer les dangers sur leur capacité de conduite.
Quelles sont les conséquences de l'usage de stupéfiants sur le conducteur ?
L’usage de cannabis...
- altère les réflexes du conducteur,
- diminue ses temps de réaction,
- réduit sa vigilance,
- multiplie par deux le risque de provoquer un accident mortel,
- multiple par 30 si il est conjugué à l’alcool.
Quelles sont les sanctions pour usage de stupéfiants au volant ?
Lors d'un contrôle routière réalisé par les forces de l'ordre, l'absorption de cannabis ou toutes autres drogues considérées comme stupéfiants constitue un délit puni par la loi avec les sanctions suivantes :
- Une amende de 4500€,
- Jusqu'à 2 ans d'emprisonnement,
- L'immobilisation possible du véhicule,
- Une perte de 6 points sur son permis de conduire,
- La mise en fourrière immédiate du véhicule.
Une peine complémentaire peut être prononcée dont :
- Une suspension du permis jusqu'à 3 ans maximum voire l'annulation du permis jusqu'à 3 ans maximum (dans le cas d'une récidive notamment),
- Une peine d'intérêt général,
- Une peine de jours-amende selon le code pénal,
- Une obligation de s'inscrire à un stage de sensibilisation à la sécurité routière,
- Une obligation d'effectuer un stage de sensibilisation aux dangers de l'usage de produits stupéfiants,
- L'interdiction de conduire certains véhicules même ceux sans permis pour une durée pouvant aller jusqu'à 5 ans.
Malgré le renforcement des contrôles de police, la mise en place de nouveaux tests salivaires et les campagnes préventives de la sécurité routière, les pouvoirs publics ne semblent pas parvenir à endiguer ce fléau.
Il est donc indispensable de repenser une politique au plan de la prévention et de la répression, sans oublier l’impasse sécuritaire à laquelle seraient confrontés les pouvoirs publics s’ils promouvaient une dépénalisation du cannabis.
