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Pour quelles raisons notre système hospitalier traverse-t-il une crise aussi profonde ?


Notre hôpital public à bout de souffle.

Que se passe-t-il en France actuellement dans le monde hospitalier ?

Depuis plus de dix mois, dans toute la France, plusieurs milliers de chefs de service, de médecins, d’infirmiers, d’aide soignants, d’internes se mobilisent et multiplient leurs actions pour dénoncer le manque d’effectifs et de moyens dans les hôpitaux.

Pour quelles raisons notre système hospitalier traverse-t-il une crise aussi profonde ?

Depuis 2005, l’hôpital fonctionne différemment : il repose exclusivement sur une logique comptable, à l’image d’une grande entreprise, selon un mode de financement dénommé « la tarification à l’activité » (T2A) qui s’est substitué au système de dotation globale forfaitaire, versée à chaque établissement, en fonction de sa taille, ses besoins, quel que soit son rendement.

La grande majorité des ressources hospitalières dépend donc du nombre, de la nature des actes et des séjours réalisés. Cette méthode de tarification a largement contribué au dépérissement de notre système hospitalier dont l’objectif se réduit aux seuls critères de rentabilité économique, d’impératif de rationalisation et de compétitivité financière en occultant l’essentiel, le facteur humain.

Comment réagissent les acteurs de la médecine publique ?

Les acteurs de la médecine publique subissent les effets pervers de cette course à la rentabilité. Ils sont inéluctablement fragilisés par...

  • Une pression permanente,
  • Une dégradation de la qualité des soins,
  • Un manque de personnel,
  • Une surcharge de travail,
  • Des restrictions budgétaires,
  • Une mise en danger de la santé des patients.

Que se passe-t-il aujourd'hui dans les hôpitaux ?

Depuis quelques jours, le mécontentement s’amplifie : les fondations de l’hôpital chancellent devant le mouvement sans précèdent de démissions de plus de 1200 chefs de service. Le plan d’urgence annoncé par le gouvernement (primes pour le personnel, augmentation des budgets et reprise partielle de la dette des établissements) apparait comme une rustine sur une dégradation structurelle que dénoncent tous les soignants.

Un plan de grande envergure apparaît nécessaire, autant pour revaloriser significativement la rémunération du personnel que pour réviser le mode de gouvernance qui astreint le corps médical à de la gestion administrative au détriment du soin. Il est urgent de revenir sur la cynique logique de rentabilité qui est appliquée au malades. Il en va de notre pacte social.

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