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Des soupçons de violence ou de négligences sur les personnes âgées ou en situation de handicap existaient depuis longtemps en structures médico-sociales.
Pour autant, aucune ressource statistique ne permettait d’en faire une réalité prouvée qui l’érige en priorité gouvernementale.
Que se passe-t-il depuis des années ?
Depuis quelques années, la parole s’est fort heureusement libérée et le nombre de signalements s’est multiplié dans des proportions qui permettent d’appréhender l’importance du problème et les défaillances de l’Etat dans son devoir de contrôle.
Ce type de maltraitance prend la forme de violences physiques, psychologiques, sexuelles ou encore de négligences dans les soins.
Comme souvent, l’alerte médiatique a fini par créer une réaction du gouvernement qui a annoncé la mise en place d’un contrôle obligatoire systématique à partir de 2025 dans tous les établissements sociaux et médico sociaux ( 9200 structures ).
Un observatoire des maltraitances est également crée.
Le renforcement du contrôle se traduira par des inspections alternativement inopinées ou annoncées.
Elles viseront au contrôle du respect des recommandations de la Haute autorité de santé, des conditions d’hygiène et de sécurité ainsi que la qualité la qualité de la prise en charge des résidents.
Quel rôle entreprend le gouvernement ?
Par ailleurs, le gouvernement entend aussi généraliser le contrôle des antécédents en matière de violences sexuelles, harcèlement, maltraitances pour éviter que des intervenants déjà condamnés et susceptibles de récidiver comme professionnels ou bénévoles ne sévissent dans les établissements médico sociaux.
C’est un devoir social compréhensible envers ce que le vieillissement, l’intensité du handicap ou la combinaison des deux ont rendu les plus vulnérables.
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